Une création récente par rapport à la forme traditionnelle, l’epicerie solidaire est une activité d’utilité publique et sociale. On en compte plusieurs centaines sur tout le territoire français. À quel type de commerce a-t-on affaire ? Quel est son type de clientèle ?
Sommaire
Définition de l’épicerie solidaire
Il s’agit tout simplement d’un établissement de commerce de proximité, destiné à fournir ce dont ils ont besoin aux personnes et foyers en difficulté financière ou en situation de vulnérabilité. Si, contrairement aux autres aides alimentaires, les clients doivent payer, les prix chez une épicerie solidaire correspondent à 10% à 30% de la valeur marchande de chaque produit proposé. On y propose un étalage diversifié. C’est un magasin en libre-service approvisionné par les producteurs et fournisseurs locaux, les grandes surfaces mais aussi les banques alimentaires.
Différence avec l’épicerie sociale
L’épicerie solidaire est une épicerie sociale à quelques nuances près. Cela tient notamment de l’initiative dans leur mise en place. Si l’épicerie sociale est mise en place sous l’influence des autorités publiques ou d’organismes rattachés, l’épicerie solidaire, elle, est plutôt issue de l’initiative d’une association ou d’un groupement caritative, une collectivité d’entreprises, etc. Cela dit, elles ont tout à fait les mêmes missions, structures, etc.
Qui bénéficie des services d’une épicerie solidaire ?
L’épicerie solidaire est destinée aux ménages et individus esseulés qui ont besoin de coup de pouce en matière d’acquisition de biens de première nécessité. Il peut ainsi s’agir de familles avec un revenu limité au-dessous d’un seuil acceptable, des migrants, des sans-abris et des SDF, etc.
Qui tient l’épicerie solidaire et comment elle se crée ?
La création d’une épicerie solidaire est ouverte à tout citoyen majeur qui en a la volonté. Par contre, sa mise en place doit être issue d’un processus différent de celui d’un autre lieu marchand. D’abord, son utilité et la faisabilité d’un tel projet doivent être établies, sous l’accompagnement de l’association ou de l’organisme avec lequel on souhaite collaborer. Entre-temps, il faut regarder plusieurs aspects : nombre de familles demandeuses d’aides, nombre de structures sociales dans le même genre (restos du cœur…), et tout autre facteur pouvant réduire la nécessité d’un nouveau lieu marchand dans l’environ.
En somme, un tel projet fait l’objet d’une étude approfondie de la part de la structure en charge. Celle-ci va identifier l’offre d’initiative la plus solide et susceptible de répondre aux besoins cruciaux des bénéficiaires. Mais chaque dépositaire aura souvent droit à un soutien et un accompagnement, et pourra même bénéficier d’un appui financier.