Suscitant l’intérêt de beaucoup de chercheurs, la violence conjugale fait l’objet d’énormément de débats. L’ampleur de cette situation étant considérable dans la vie de famille, on a cherché depuis longtemps à connaître sa source afin de trouver le meilleur moyen de la prévenir. En effet, dès lors que l’on entend une dispute de couple qui a mal tourné, on aboutit souvent à la conclusion d’une violence conjugale. Il n’y a pas de définition toute faite de ce qu’est une violence conjugale.
Définition de la violence conjugale sous deux angles
La violence conjugale peut être circonstancielle dans la mesure où sa manifestation se déroule lors d’une situation donnée. Sous cet angle, elle survient généralement à un moment de conflit au sein du couple. Plus ponctuelle, ici elle ne vise en aucun cas à exercer un contrôle quelconque sur l’autre conjoint. La violence conjugale peut également avoir l’air d’un mécanisme systémique. Plus sournoise et évolutive dans le temps, cet aspect de la violence ressemblerait plus à à un cycle pervers ou il sera extrêmement difficile d’en sortir. En effet, l’un des époux met en œuvre différents stratagèmes dans le but de contrôler et de détruire sa moitié. Plus graves, les comportements violents issus de cette situation peuvent affecter tous les membres d’une famille, dont les enfants. Moins détectable, cette forme de sévices se caractérise par des oppressions dans toutes les sphères familiales. Pouvant mener la personne agressée vers une mort certaine, les actes issus de la violence conjugale ne peuvent ignorer.
Les différentes formes de violence conjugale
La violence conjugale peut revêtir diverses formes. En outre, elle peut être psychologique, verbale, physique, sexuelle et économique. Quoiqu’une personne puisse être victime d’un seul aspect sur les diverses formes de violence, il est tout possible qu’une personne en subisse plusieurs de façon simultanée. Cependant, tous ces aspects sont destinés à une seule chose : un contrôle coercitif la victime. Très similaire la violence psychologique et la violence verbale, elle vise à la dévalorisation de l’autre par le biais du dénigrement. La différence entre ces deux formes se situe dans le fait que l’aspect psychologique peut aller jusqu’à la profération de menace. C’est l’article 222-16 modifié par la loi 2003-239 qui est applicable à cette situation. Ces formes pouvant aller jusqu’à un homicide, elles sont punies sévèrement par l’article 222-11 à 222-14 du Code pénal. Les peines peuvent aller de 3 à 30 ans et peuvent être assorties d’amendes jusqu’à 75 000 euros.